17/01/2016

SOMMEIL OU RÉALITÉ ?

Tu te réveilles en pleine nuit. Tu es à moitié dans les vapes et ta vision est plutôt floue. Tu es allongé sur le dos dans ton lit. Seul souci, tu ne peux pas bouger. A vrai dire, ton corps est paralysé de la tête aux pieds. Seuls tes globes oculaires ont encore la capacité de faire des mouvements. Un peu pris de panique, tu essayes comme premier réflexe de lever un de tes bras. Evidemment c'est sans succès. Malgré tout, tu réessayes encore et encore. Tu commences à sentir une légère fatigue au niveau de tes muscles. Tu commences à te poser des questions et à te demander ce qu'il se passe. Tu n'as jamais connu cette expérience avant. Tu as cette impression que des centaines de kilos s'appuient contre ton corps, ce qui empêche tout mouvement. Le froid commence à faire frissonner ta peau. Tu as l'impression que ta fenêtre est restée ouverte alors que tu te souviens bien l'avoir fermée la veille. La peur t'envahit d'un seul coup. Le stress monte aussi. Ca donne un mélange de panique et de terreur. Sans crier gare, quelque chose vient souffler doucement contre ton oreille. Tu peux sentir son souffle glacé parcourir ton échine, tandis que le son de sa respiration saccadée de celle-ci atteint tes oreilles. Tu paniques encore plus, mais tu es là, allongé, ne pouvant strictement rien faire. Pris par la frayeur, tu essayes de faire le tour de la pièce avec tes yeux quand soudain un visage humanoïde sombre et flou se penche vers ton regard. Tu écarquilles alors les yeux et ton souffle lui s'accélère. Tu as une impression de suffocation. Ce visage s'approche doucement, mais sûrement du tien. Tu ne vois pratiquement rien comme tu es dans le noir, mais tes yeux ont eu le temps de s'habituer à l'obscurité. La silhouette s'immobilise et tu sens son regard pénétrant te fixer avec intensité. La peur te transcende, tu fermes fortement tes paupières et prie dans ta tête que tout ça s'arrête. Et là, tu as une illumination.



"Pourquoi je n'appelle pas à l'aide ?" penses-tu.



Tu entends du bruit venant de la pièce d'à côté. Avec énormément de difficulté, tu essayes de tourner la tête vers celle-ci. Pendant cet instant, ta nuque refuse de suivre le mouvement, mais tu décides forcer au prix d'entendre les os de celle-ci craquer un par un, comme s'ils se brisaient. Heureux d'avoir pu réussir enfin à bouger un peu, tu ouvres doucement la bouche. Tu as l'impression que le temps est au ralenti et que ce monde n'est qu'un cauchemar. Bouche bée, tu cries de toute tes forces, appelant pitoyablement à l'aide. Mais tout ça en vain, aucun son ne sort du travers de ta gorge. Tu te sens désarmé, impuissant et cette chose au-dessus de toi qui te fixe toujours sans bouger. Tu aimerais pleurer, mais même les larmes refusent de sortir. A cet instant, ta plus grande peur est de mourir ou de rester coincer dans cette position face à cette silhouette morbide.


Finalement, tu fermes les yeux à nouveau car la fatigue finie par t'envahir rapidement. Le lendemain tu te réveilles en sueur. Que s'est-il passé ? Tout ça s'est réellement accompli ?

Et bien pour répondre à ta question, oui tout ça s'est bel et bien passé. Ce phénomène s'appelle la paralysie du sommeil. Tu es entre l'éveil et le sommeil. Ainsi à la merci des esprits malsains qui rôdent dans ta chambre.

Prenez garde ces crises se manifestent lors de gros stress engendrant ainsi une paralysie totale. Ce phénomène existe réellement.

Saurez-vous vous réveillez avant qu'il ne soit trop tard ? 

Silhouette qui se penche lors de la paralysie.


Creepypasta lue par REQUIEM :

LA SOMBRE THÉORIE SUR TOTORO


La légende urbaine


« J'ai regardé le film une fois, avec ma petite amie et je l'avais trouvé pas mal. La fin m'avait laissé un petit goût d'inachevé, mais j'y suis maintenant habitué avec les films japonais. J'avais complètement oublié ma découverte de Totoro jusqu'à ce qu'une nuit à la fête de fin d'année de mon travail, le sujet ne vienne sur le tapis. Un des employés me raconta certaines rumeurs dérangeantes concernant le film tous publics vieux de 20 ans. Je vous explique. L'histoire est loin d'un joli conte. Selon lui, et apparemment en accord avec une légende urbaine, Totoro et ses amis féeriques sont en réalité des Shinigami, c'est-à-dire des dieux de la mort, la grande faucheuse. Plutôt mignon pour une faucheuse, non ? »

Une histoire qui fait froid dans le dos

« La véritable histoire est inspirée de l'incident de Sayama. Il semble qu'il y ait de trop nombreuses coïncidences entre l'incident de Sayama et le film pour les ignorer.
L'incident de Sayama se déroula en mai 1963. [...] Le cas relate qu'un jour à Sayama (dans la préfecture de Saitama), une jeune fille fut kidnappée pour une rançon, violée puis tuée. Sa sœur aînée aurait apparemment trouvé le corps, mais elle était tellement traumatisée que lorsqu'on lui demanda ce qu'elle avait vu, elle répondit simplement « J'ai rencontré un gros Tanuki (un genre de raton laveur). » et « J'ai vu un monstre chat. » Ça vous rappelle quelque chose ? Plus tard, la sœur aînée se suicida. »
L'incident de Sayama se déroula en 1963. La victime était la troisième fille d'une famille de trois hommes et quatre femmes. La mère mourut en 1953 d'une tumeur. Si on fouille plus profond, on apprend qu'en 1943 la plus grande des sœurs était décédée (âgée de 3 ans).
La fillette avait deux frères. Le jour de l'incident, le frère de 11 ans reçut la lettre de rançon. Il y eut beaucoup de suicides autour de ce meurtre. Sur les six frères et sœurs, quatre moururent, sans mentionner les gens en dehors du cercle familiale. Qu'est-il arrivé à cette famille ?
Qui plus est, l'autre signification de "Tonari no Totoro" est « Près de Tokorozawa » c'est à dire Sayama.

Les grandes similitudes entre la morbide réalité et le film

Tout d'abord, la maison dans laquelle la famille emménage est également à Saitama. (Sur la boîte il est écrit "thé de Sayama". On ne peut pas être plus clair que ça.) De plus, l'hôpital a (ou avait) un alter-ego réel à Sayama situé au même endroit que dans le film.



Le véritable meurtre a eu lieu en mai. On remarque que la plus jeune des filles s'appelle Mei. Cela pourrait être une coïncidence, mais la plus âgée s'appelle Satsuki, qui est une autre manière de dire mai.
« L'entrée dans la maison commence avec les susuwatari, ces petites boules noires que les fillettes trouvent dans la cuisine. L'histoire veut que si vous voyez les susuwatari ou totoro, la mort est proche. » (Mei est la seule des deux filles a attraper une susuwatari, elle l'écrase même. Celle-ci disparaît laissant des traces noires sur les mains de la fillette. Est-ce un signe que Mei est destinée à mourir ? Je repense également aux deux petits Totoros que Mei rencontre en premier et poursuit... Serait-ce une métaphore des ruses des pédophiles pour attirer les enfants ? Utiliser des bonbons, des jouets...)

Ensuite, « Le nekobus (le chat bus) est un transport qui amène quelqu'un vers un autre monde (paradis, enfer, que sais-je...). Cela est renforcé par l'image ci-dessous, montrant comme destination 墓道, le premier symbole signifie 'tombe', le second 'route'. »
Ainsi dans l'histoire, l'idée est que Mei est assassinée après qu'elle ait disparu. Satsuki, ressentant la peine décide de la rejoindre. Elle pénètre le royaume du Shinigami (dieu de la mort) – Totoro.
Notez la présence à nouveau des Susuwatari, et la lumière monochromatique Elle demande à Totoro de l'amener jusqu'à sa sœur et ... soudainement elle peut voir Totoro. Elle monte dans le Nekobus ; le véhicule pour l'autre monde et elles vont ensemble voir leur mère, mais elle ne la rencontre pas vraiment.



Dans la scène où Mei est perdue et pleure, elle est assise à côté de six jizou, des statues d'une déité bouddhiste qui recherche les âmes des enfants morts et des fœtus avortés. Il semblerait que ces six jizou représentent six personnes mortes durant la période de l'incident de Sayama.
Apparemment l'une des phrases de la chanson du Nekobus est "notta okyaku wa youki na obake" : «ces invités qui montent sont de joyeux fantômes.»
Vous pourriez vous poser des questions sur le générique de fin, qui montre Mei et Satsuki heureuses avec leur mère et leurs amis. L'explicitation la plus courante est qu'il s'agit de souvenirs de moments vécus quand elles étaient en vie.


Il faut noter que, bien entendu, le Studio Ghibli nie ces connections. Ce serait en effet terrible de voir la mascotte du studio ternie pas une telle image.
Certains points ont d'ailleurs été officiellement éclaircis. Par exemple, à la une forte croyance comme quoi, après que Mei ai disparu, elle n'a plus d'ombre, renforçant l'idée qu'elle est morte, Miyazaki a répondu qu'en fait c'était dû au coût impliqué dans l'ajout d'ombre.

LE JOURNAL

« Depuis mon plus jeune âge j'ai toujours aimé me retrouver dans des endroits sombres et me fondre dans l'obscurité. J'ai la capacité de voir à peu près correctement dans le noir, comme le chat du voisin. Il vient parfois me tenir compagnie dans le grenier. 


Je vis dans cette pièce car elle est calme et personne n'y vient jamais sauf ma petite sœur. Elle vient me rendre visite tous les soirs pour que l'on joue. Elle m'a demandé de ne pas en parler à maman, elle n'a pas l'autorisation de monter me voir.

Parfois, quand elle y pense, elle m'apporte quelques animaux morts qu'elle ramasse dans la rue. Elle sait que je raffole de leur chair putride et purulente. Elle fait toujours bien attention de ne me ramener que des petits animaux comme des rats, des oiseaux ou encore des serpents.

Ma petite sœur aime me regarder manger, elle trouve ça bizarre et « rigolo », selon ses dires. Elle m'a aussi dit qu'elle ne connaissait personne d'autre que moi qui pouvait dévorer des cadavres de cette façon.

Mais cette situation est plutôt instable. Plus les jours passent, plus j'ai faim. Ma petite sœur a beau venir m'apporter à manger tous les jours depuis quelques semaines, je ne suis jamais rassasié. J'ai besoin de plus.

L'odeur de sa chair tendre m'enivre progressivement. A chacun de ses passages, j'ai de plus en plus de mal à résister de lui trancher la gorge.

Ma petite sœur ne me craint pas, elle a confiance en moi.

Erreur fatale de sa part.

J'ai faim. Tellement...

Cette fois-ci, je pense que mon instinct bestial va reprendre le dessus. Que Dieu me pardonne... Dieu qui m'a créé tel un être imparfait.

Je l'entends... elle monte... les marches de l'escalier menant à ma demeure grincent d'un façon stridente. Elle approche, son odeur m'hypnotise. »

Je finis de lire ces dernières ligne. Cette page devait être issue d'un journal. Sans me hâter, je remarque qu'il y a une dernière ligne presque illisible mais décryptable avec un effort.

« Maintenant, je vais me trouver une autre petite sœur.
15 août 1999 »

Nous sommes actuellement le 30 août de la même année et il est vrai que depuis quinze jours j'entends des bruits bizarres venant de mon grenier. Vous vous dîtes certainement que je n'ai juste qu'à pas monter dans mon grenier. Le seul souci c'est que depuis 15 jours exactement je fais des crises de somnambulisme toutes les nuits et le matin je me réveille toujours dans le grenier...

13/01/2016

Présentation de Creepypasta FR


Avant tout, qu'est-ce qu'une creepypasta ? Le terme de creepypasta désigne une histoire étrange diffusée sur Internet pouvant se décliner sous plusieurs formats (image, vidéo, fichier son, texte accompagné d'images, de vidées, de sons, etc...). Ce type d'histoire se rapproche dans son principe de la légende urbaine, dont elle ne diffère que par l'utilisation de contenu multimédia.


Pour créer une bonne creepypasta, il faut qu'on puisse y croire. C'est là où se créé l'angoisse.



Nous allons faire de vos peurs une réalité.